Ce qui nous lie…
Que se passe-t-il quand le parent n’est pas « suffisamment bon« (19) ?
Il peut être alors trop ou pas assez. Dans les deux cas le résultat sur l’enfant peut être catastrophique. Cependant, il est rare que ce soit une volonté consciente de la part des parents, de ne pas être « suffisamment bon » pour leurs enfants. Cela dépendra de leurs états lors de l’arrivée de l’enfant, mais aussi de leurs propres parents, de ce qu’ils ont eux-mêmes vécu, de la qualité d’amour qu’eux- mêmes auront reçu dans leur enfance. Un père qui n’a pas eu de père pourra avoir du mal à en être un, car il n’aura pas eu de référentiel en la matière. C’est pareil pour les mères qui auront eu des mères désinvesties, trop occupées, submergées par les tâches quotidiennes ou par une trop grande famille ou le manque de soutien d’un père totalement absent. Alors leurs filles auront souvent du mal à incarner pleinement et sereinement le rôle d’une mère plus tard. Ce qu’on comprend par là, c’est que les rôles des pères et des mères sont comme des rôles d’une pièce de théâtre (en Biodynamique d’ailleurs on parle du théâtre familial) si les acteurs n’ont pas reçu une formation d’art dramatique, ils auront du mal à interpréter avec justesse Roméo et Juliette. Et bien, il en va de même pour nos parents, s’ils n’ont pas reçu dans leurs vies un accompagnement suffisamment bon, avec de bons exemples parentaux, ils auront du mal à incarner leurs rôles de parents. Il y a aussi la dimension de présence, si la mère n’a pas la capacité d’être assez présente à elle même. Si elle n’a pas créé assez de sécurité intérieure en elle, pour pouvoir se placer dans un espace d’accueil et de tranquillité intérieure avec son bébé. Alors il ne se sentira pas en réelle sécurité par manque de connexion » Que se soit dans son ventre ou à l’extérieur de son ventre le bébé va sentir cette déconnexion, il va sentir que la mère n’est pas réellement accessible. » (20)
C’est pour cela qu’en séance de thérapie, lorsqu’on aborde le sujet de la défaillance parentale, il est important de rappeler que le but n’est pas d’incriminer les parents. La « partie adulte » du patient sait en général qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu avec ce qu’ils avaient. Il n’est pas rare aussi de voir, les « enfants intérieurs » d’adultes, dont les parents étaient très défaillants, totalement résignés, leur trouvant des excuses ou balayant le tout par des « c’est le passé »… Mais c’est en faisant ressortir leurs défaillances lors du développement du patient, que l’ont vient reconnaître les souffrances que ces manques affectifs ont pu provoquer chez l’enfant que l’adulte (le patient) a été.
Alors arrive dans l’espace thérapeutique le concept de CG Jung (21) qui se nomme « l’archétype de l’enfant intérieur » , qui désigne la part enfantine ou infantile de l’adulte. Part liée aux « réflexes archaïques (22 )» et instinctifs de l’enfant. La notion d’enfant intérieur qui à été largement repris par les courants de psychologies humanistes, qui ont largement simplifié le travail de CG Jung sur le sujet. Elle se base sur l’idée que « nous avons tous été des enfants et cet enfant vit encore en nous (23)». Cette prise de conscience va permettre au patient de se rendre compte qu’il y a plusieurs « je (24)» à l’intérieur de lui-même. Les praticiens, « faciliteurs» de « Voice dialogue »(25), nomment ces parts les subpersonnalités. Ce sont toutes les parts de soi-même qui forment notre personnalité secondaire. Cette pratique de « Voice dialogue », pratiquée sous forme de Gestalt (26) par exemple, permet de créer du lien entre le « Soi » (personnalité primaire) et le « Moi » (personnalité secondaire, dans laquelle habitent toutes nos subpersonnalités. « Le Voice Dialogue est un dialogue entre les différentes voix présentes chez une personne et un faciliteur qui s’aligne au niveau vibratoire avec ces voix. Ces voix sont celles des différentes énergies qui occupent le corps. Même si certains archétypes sont très reconnaissables, chaque énergie reste absolument unique. Nous nommons ces énergies subpersonnalités. Chacune nous donne des informations particulières, chacune a sa propre vision du monde, et met le corps dans un état physique différencié. Certaines énergies sont mentales et rationnelles, d’autres émotionnelles et irrationnelles, certaines sont instinctives, d’autres transpersonnelles »(27)
Dans la même idée il est aussi possible de travailler aves les archétype sous forme de voyage, dans le stage « Le voyage du héros » par exemple. Créer par Paul Rebillot (28) qui reprend la structure « du voyage du héros » de Joseph Campbell (29), et y applique les principes de la Gestalt de Fritz Perls (30) qui suggèrent que chaque protagoniste du mythe peut représenter une facette de l’être humain, il y intègre aussi le mouvement, la méditation et le rituel, tout en s’appuyant sur la dynamique des groupes. Il en résulte le séminaire-itinéraire de découverte de soi, Le voyage du héros, qui a fait sa renommée. Il intervient au Etats-Unis à Esalen (31) (berceau de la psychologie humaniste) et en Europe dans le cadre de divers centres, parmi lesquels, en France, le Centre de développement du potentiel humain et l’Ecole de psychologie biodynamique où il y formera Francois Lewin (32) Ce voyage permet au voyageur (patient) de rencontrer plusieurs facettes de lui même, son héros, son démon, son trésor.
On retrouve aussi cette notion de symbolisation des parties de nous même conscientes et inconscientes, chez CG Jung qui les appelle les « Archétypes ». Ses recherches sur les racines ancestrales et collectives de l’inconscient lui ont permis de mettre en lumière,12 archétypes de personnalité venant de l’analyse des symboles et mythes présents dans différentes cultures. Ce sont des sortes de modèles comportementaux qui regroupent des façons d’être spécifiques. Ils représentent aussi des symboles culturels et des images qui sont gravées dans l’inconscient collectif ( l’archétype du bon père, de la bonne mère, du juge.)…
Cette pratique, comme celle du voyage du héros vu plus haut, donnera la possibilité au patient de prendre conscience qu’il y a plusieurs forces intérieures, conscientes et inconscientes, qui peuvent agir et même créer des conflits conscients et inconscients entre lui et lui-même, mais aussi avec le monde qui l’entoure. En lui permettant de rentrer en contact avec ces différentes parties de lui-même, cela lui donne la possibilité de prendre la distance nécessaire pour s’en « décoller ». En prenant de la hauteur sur son drame intérieur, et toutes les parties de lui qui interagissent, il pourra s’en désidentifier (33) pour se sentir plus libre.
Il pourra aussi prendre conscience qu’il n’est pas « que » son histoire parentale, que son drame, que son trauma. Mais qu’il a plein d’autres parties en lui qui sont en capacité de se sentir libres, joyeuses, calmes ou encore en vie. Cela lui permettra aussi d’avoir accès à des archétypes, dont il est porteur, comme celui de la bonne mère, du bon père ou encore de l’enfant soleil, qui peuvent venir prendre soin de la partie blessée. Cette pratique permet de rendre le patient beaucoup plus autonome, beaucoup moins dépendant affectivement des autres ou de toutes formes de compensations qu’il trouve à l’extérieur (drogue, travail, sport etc.).
En prenant conscience qu’il est en capacité de prendre soin de lui, de « s’autoréguler » (34), de se consoler, de s’écouter, le patient récupère une partie de son pouvoir, une partie de son énergie et de son amour. Cette pratique lui permet de créer du lien entre lui et lui-même, de se reconnecter à sa personnalité profonde et de se donner « la chance » de pouvoir choisir avec quelle partie de lui- même il veut faire alliance (créer du lien) . Et celles, une fois le processus d’écoute et d’accueil fait, qu’il pourra laisser s’éteindre, en se sentant le droit, la légitimité de s’en décrocher « s’en désidentifier » (35) et donc s’en libérer d’une certaine manière.
J’appelle aussi ce processus « la sortie de l’état victimaire ». Par exemple si le patient a été un enfant battu, il y a un enfant battu en lui qui va produire beaucoup de répercussions sur sa façon d’interagir avec le monde et qui va influencer sa façon de créer du lien avec les autres. Il sera probablement devenu une personne méfiante, peut-être violente ou agressive. Il aura possiblement développé une « structure masochiste » à tendance « schizoïde » voir l’article suivent qui détail les structures psychocorporelles de W. Riesh) qui lui aura permis d’endurer les coups et aussi de se couper de lui- même et de ses sensations corporelles lorsque c’était trop douloureux.
En prenant conscience de cette part de lui, le patient peut aussi prendre conscience de ce qu’elle génère. En la reconnaissant, il la valide, il lui permet d’être vue (ce que le petit enfant battu n’a probablement jamais été, vu, entendu et compris dans sa souffrance). En laissant émerger cette partie de lui-même, le patient va aussi libérer les émotions refoulées que cette partie renferme.
Cela peut se matérialiser par de la colère, de la peur, de la tristesse, etc. En laissant ses émotions sortir de lui, il permet à cette partie de lui de s’exprimer et donc de se libérer. C’est comme si elles se « décristallisaient », ce qui va lui permettre d’une certaine façon de se « désactiver ».
Rendre conscientes et donc visibles, nos parts refoulées, les rendent moins puissantes puisqu’elles sont devenues accessibles. Le fait de rendre la partie souffrante accessible par la conscience permettra au patient de ne plus la laisser agir inconsciemment et lui donnera la possibilité de changer sa façon de réagir face aux stimuli extérieurs qui peuvent l’activer.
C’est au cours du « processus (36)» thérapeutique du client, une fois que l’alliance thérapeutique (lien de confiance entre le client et son thérapeute permettant l’émergence du processus), que ce travail de mise à jour de son fonctionnement inconscient va pouvoir émerger. Dans la pratique de la thérapie biodynamique, le thérapeute va pouvoir, par le biais du « rêve éveillé dirigé (37) » ou de la « végétothérapie (38) » de donner au patient la possibilité d’aller à la rencontre de cet enfant battu (si l’on reprend cet exemple). Il va même pouvoir, avec l’aide et les suggestions de son thérapeute, tenter de donner au père violent ce dont il aurait eu besoin pour ne plus être ce père violent, en lui permettant de rentrer en lien avec un archétype (une figure paternelle rassurante, une femme aimante, une mère accueillante), ou faire venir un tiers (toujours imaginaire) pour lui expliquer qu’il n’a pas le droit de faire ça à son fils. Le thérapeute pourra aussi apporter de la protection à l’enfant battu en faisant venir (par exemple) l’archétype de la bonne mère qui va prendre soin de lui. Ces archétypes sont différents pour chacun, et peut-être que le tiers sera un policier, ou un oncle (mais quoi qu’il arrive il représentera la justice). Peut-être que la bonne mère sera une maman gorille, la Sainte Marie, ou une bonne fée (qui représentera l’accueil, le soin, l’écoute, l’amour dont l’enfant aurait eu besoin). Ce qui est sur, c’est qu’une fois que ces archétypes se sont manifestés dans le processus du patient, ils peuvent vraiment devenir des alliés, des compagnons de route sur son chemin thérapeutique et de vie. Il pourra les convoquer quand une partie de lui en ressentira le besoin. C’est ce que j’appelle faire appel à plus grand que soi. Alors plein de cas de figures peuvent être envisagés, pour rentrer dans un espace de réparation pour le patient. C’est de cet espace, s’il « fonctionne » et que le patient a pu contacter du bon dans le drame (récupérer l’énergie qui pouvait être restée encapsulée dans cette partie blessée) que Gerda Boyesen (39 ) appelait le « Happy-end ! ». Toute cette pratique donne la possibilité au patient de nettoyer les liens toxiques de son histoire et d’en créer d’autres qui soient sains, comme si le fait de pouvoir « refaire » l’histoire en apportant du soutien à la partie blessée pouvait réactualiser le référentiel émotionnel et physiologique de la personne. C’est aussi à la suite d’une séance de « végétothérapie » dans laquelle le client aura pu atteindre « un état régressif (40)» et qui lui aura permis de revivre corporellement et émotionnellement un moment douloureux de son histoire que le thérapeute va pouvoir utiliser un outil nommé « le reparentage », technique donnant la possibilité au thérapeute d’apporter de la douceur maternelle ou paternelle de type « câlinage » au patient. Et lui donner ainsi, la possibilité de « recevoir du bon » et de remplir le réservoir affectif « vide » du tout petit.
Née en 1922 en Norvège, Gerda Boyesen, est psychologue. Elle rencontrera les travaux de William Reich par le biais d’un travail thérapeutique qu’elle entamera avec le docteur Ola Raknes (41) (élève de W.Reich). Quelques années plus tard en plus de son diplôme de psychologie elle entamera des études de physiothérapie à l’institut Bülow-Hansen, dont la créatrice Aadel Bülow Hansen (42 )avait développé un massage musculaire visant le relâchement du réflexe de sursaut, de la respiration et des émotions. Ce massage était utilisé en parallèle du traitement psychanalytique. Au niveau corporel il provoque d’importants changements posturaux et une détente du diaphragme. Au niveau psychophysiologique cette démarche active des décharges qualifiées par W.Reich de « décharges végétatives » (diarrhée, vomissement, sueurs…) et l’expression d’émotions. Gerda Boyesen « C’est comme « guérir la névrose avec les mains» dira t-elle. Puis Gerda quittera l’institut Bülow-Hansen « J’ai dû quitter l’Institut Bülow-Hansen car la physiothérapie et la psychologie était trop séparées à l’époque, même si j’ai mis du temps à les rassembler, c’est vers là que je tendais» Puis après avoir exercé des année en temps que Psychologue clinicienne dans des hôpitaux psychiatrique, elle déménagera à Londres « Lorsque je travaillais en Norvège, mes deux champs d’activités étaient encore séparés : la psychothérapie était orientée vers la psychanalyse et les massages étaient physio-thérapeutiques. C’est à Londres que tout s’unifia.» C’est donc à Londres en collaboration avec ses 3 enfants, Mona Lisa, Paul et Ebba, devenues eux aussi thérapeutes que la pratique de la psychologie Biodynamique va voir le jour. Une synthèse du travail Sigmund Freud (43) et Carl Gustav Jung, Otto Fenichel (44) et Wilhelm Reich (45), Ola Raknes et Trygve Braatøy ( 46), et Aadel Bülow-Hansen. C’est en 1971 que les premières formations en psychologie Biodynamique commenceront à Londres. Puis cette pratique se développera largement en europe, aux USA et dans beaucoup d’autres pays du monde.
• Les Massages biodynamique et le cycle vasomoteur
Le thérapeute biodynamique, aura aussi la possibilité d’intervenir corporellement par le biais du massage, un des deux piliers de la thérapie biodynamique avec la végétotherapie. Ces massages, développés par Gerda Boyesen ont pour but de permettre au corps de clore les boucles émotionnelles inachevées dans son développement, en lien avec le « cycle vasomoteur» « Ce cycle se divise en plusieurs grande phase : l’observation (le réflexe de sursaut), la montée en charge, l’expression de la réponse au stress, le relâchement, l’intégration et le rétablissement de l’état d’origine. Il se fait à tous les niveaux de l’être, physique, émotionnel, cognitif et spirituel. En Psychologie Biodynamique, nous insistons particulièrement sur la phase de descente de l’énergie, le relâchement et l’intégration qui permet de revenir à l’état d’origine. Au niveau végétatif, on observe une ouverture du processus psycho-péristaltique (la digestion par les intestins des fluides mobilisés par le stress), une évacuation des déchets fluides et une nouvelle détente intestinale. Au niveau émotionnel, l’être récupère, il est soulagé et ses muscles volontaires se relâchent. Au niveau cognitif, on voit une prise de conscience de ce qui vient de se passer avec une nouvelle représentation de la situation et une réassurance dans ses capacités. Au niveau spirituel, l’être retrouve le contact avec son être profond. Dans cette dernière phase le système parasympathique est aux commandes. » (source site APPB.org) Ces massages servent aussi à relancer la « circulation libidinale (47)» dans le corps. En libérant le corps de ses stases émotionnelles (sorte de nœuds énergétiques) créées par des émotions réprimées (pleurs non autorisés, colères ravalées…), dont l’énergie s’est encapsulé dans les membranes des muscles et qui par leur libération, peuvent libérer le patient de douleurs physiques et émotionnelles, en lui permettant de les digérer par le biais du«psychopéristaltisme (48)» sans qu’il y est forcement d’abréactions émotionnelles, puisque la décharge se fera pas le bais de la digestion émotionnelle (le psychopéristaltisme). Ces massages biodynamique peuvent aussi faire travailler le patient sur plusieurs dimensions telles que, les limites, la contenance, la capacité à sentir, à recevoir le contact, à se poser, se détendre, à dire ses besoins, etc. Les massages biodynamique vont travailler sur les réflexes archaïques primaires comme « le réflexe de sursaut » et aussi directement sur la « cuirasse corporelle », sorte de scaphandre que la personnalité secondaire (voir explication au chapitre suivent) à créé pour se protéger du dedans et du dehors. Cette cuirasse est directement liée au caractère, notion développée par William Reich49, couplée au recherches de son élève Alexander Lowen (50), qui a été complété par son associé John Pierrakos (51).
Notes de bas de pages liste des références:
20 Comme un vide en moi, habiter son présent Moussa Nabati (livre de poche)
21 Carl Gustav Jung est un médecin psychiatre suisse. Fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages. (source wikipedia)
22 Les mouvements et réflexes primordiaux (archaïques) sont des programmes moteurs décisifs. Ils sont notre héritage ancestral qui nous accompagne depuis la nuit des temps et sur lequel se construit notre développement (sphère motrice, émotionnelle et cognitive). Leurs rôles dans notre vie de tous les jours, en particulier dans les apprentissages, sont essentiels même si nous n’avons pas conscience de leur action. Ces mouvements et réflexes primordiaux sont constitués de réflexes utérins et archaïques, de réactions de redressement, de réponses d’équilibration ainsi que de gestes et schèmes moteurs innés ou acquis. La non-intégration d’un réflexe ou d’un mouvement primordial peut entraîner un « parasitage » dans notre fonctionnement interne et risque de se manifester particulièrement quand nous sommes sous stress ou en situation d’apprentissage. Un réflexe archaïque du bébé non-intégré va « surcharger » le système nerveux et en réduire de ce fait la disponibilité ; l’apprentissage (physique, émotionnel ou cognitif) s’en trouve affecté.
23 Extrait traduit de l’article « Essential Secrets of Psychotherapy : The Inner Child » [archive], sur Psychology Today 24 Accueillir tous ses « je » – Manuel de Voice Dialogue (dialogue intérieur) Hal & Sidra Stone, Editions Broché
25 Le Voice Dialogue est une démarche vivante qui s’appuie sur la psychologie des sous personnalités, des schémas d’ancrage et de l’Ego conscient.Ce n’est pas un outil mais un modèle ouvert sur nos différents systèmes et les « Je » qui nous habitent, où chaque composante interagit avec sa signature énergétique spécifique. source EFFC.fr
26 La Gestalt-thérapie, parfois appelée Gestalt, est à la fois une approche thérapeutique, un corpus de concepts et un ensemble de pratiques visant un changement personnel, psychosocial et organisationnel.élaborée par Fritz Perls, psychiatre et psychothérapeute, et son épouse Laura Perls, docteur en psychologie.
27 Source, le site de voice dialogue France
28 Paul Rebillot est un des pionniers de la psychologie humaniste aux États-Unis et en Europe
29 Joseph Campbell, mythologue américain, professeur, écrivain et conférencier, connu pour ses ouvrages portant sur la mythologie comparée et la religion comparée. Les théories de Campbell s’inscrivent en partie dans la lignée de celles du psychologue analytique Carl Gustav Jung. (wikipedia France)
30 Fritz Perls est un psychiatre et psychothérapeute allemand. Il est le fondateur de la Gestalt-thérapie (google source)
31 L’Institut Esalen est un centre d’éducation alternatif à but non lucratif, situé à Big Sur, en Californie. Fondé par Michael Murphy et Dick Price en 1962, il a été le berceau de la psychologie humaniste et du mouvement du potentiel humain. (wikipedia)
32 François Lewin directeur de l’Ecole de psychologie biodynamique française, dont il a été le co-fondateur en 1987. Thérapeute, formateur et conférencier international, il enseigne en Europe, en Amérique du sud et au Japon. (Google)
33 La désidentification est un concept de psycho-sociologie développé par l’universitaire américain José Esteban Muñoz dans son ouvrage Disidentifications. (source wikipedia)
34 L’autorégulation : se définit comme la capacité à contrôler et à gérer ses émotions et son comportement en fonction de la situation.
35 Dans ce cas Identification veut dire se définir comme, s’identifier à sa part souffrante, comme si elle me définissait alors s’en désidentifier, serait comprendre que je suis aussi autre chose, c’est comme faire un « dé-zoom» et voir plus large, prendre de la hauteur et au lieu de rester focus sur un point de l’image voire l’image entière ou en tous les cas en plus grand.
36 Le processeur thérapeutique suit fréquemment une progression en pelure d’oignon, rythmé par des phase p 278 de Comprendre et pratiquer la psychologie Biodynamique, Guillaume Brébisson & Marc Brami, éditions Interéditions
37 Le rêve éveillé dirigé, ou rêve éveillé biodynamique est un travail de visualisation dans le quel le therapeute accompagne son patient tout le long d’un scénario préétabli qui laisse malgré tout une large place à l’expression onirique singulière. Les RED constituent une plongée d’une valeur inestimable dans 1univers du patient, et per-mettent de «changer le programme » dans le sens de la guérison. P280 de Comprendre et pratiquer la psychologie Biodynamique, Guillaume Brébisson & Marc Brami, éditions Interéditions
38 Végétothérapie : La végétothérapie est le deuxième grand pilier de la psychologie biodynamique, en termes d’outils psychocorporels, avec les massages. En végétothérapie, ni le thérapeute ni le client ne savent d’avance où va aller la séance. Le client entre en contact avec sa profondeur tandis que le thérapeute accompagne le processus par des interventions minimales. P 282 de Comprendre et pratiquer la psychologie Biodynamique, Guillaume Brébisson & Marc Brami, éditions Interéditions
39 Gerda Boyesen, fondatrice de la psychologie biodynamique, une branche de la psychothérapie corporelle. 40 Etat régressif : la régression désigne le retour du sujet à des étapes dépassées de son développement.
41 Ola Raknes était une psychologue, philologue et écrivaine non romanesque norvégienne. Né à Bergen, en Norvège, il était internationalement connu comme psychanalyste dans la tradition reichienne (wikipedia)
42 Aadel Bülow Hansen physiothérapeute norvégien créatrice de l’institut Bülow Hansen Sigmund Freud neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse. Otto Fenichel est un médecin et psychanalyste autrichien Wilhelm Reich est un médecin, psychiatre et psychanalyste Trygve Braatøy, Psychiatre Circulation libidinale en lien avec la libido qui est « une énergie cosmique qui lorsqu’elle circulait dans le corps engendrait le plaisir ». Entre psyché et Soma Gerda Boyesen
48 Le psychopéristaltisme: « le corps a, dans sa propre organisation, un mécanisme pour dissoudre et résoudre le matériel inconscient et le stress. Ce mécanisme est situé en profondeur dans le système végétatif. Je l’ai appelé le psychopéristaltisme » Entre psyché et Soma Gerda Boyesen au caractère, notion développée par William Reich
49, couplée au recherches de son élève Alexander Lowen
50, qui a été complété par son associé John Pierrakos